dimanche 3 octobre 2010

C'est pour maintenant

C'est pour bientôt vit ses dernières heures....
pour les prochaines à venir, ça se passera là :
www.celinemastrorelli.com

jeudi 2 septembre 2010

C'est la rentrée

C’est la rentrée.

J’ai une valise en guise de cartable,
Des chansons dans mes cahiers,



Et encore quelques mots griffonnés au HB sur des brouillons.

Mais je suis prête pour Octobre.

J’ai hâte de retrouver mes camarades et de connaitre les nouveaux.
Ensemble, nous tâcherons d’obtenir les meilleures notes. C’est promis.

Mais vous me connaissez, je tiendrais à jour le carnet de liaison.


et vous pourrez toujours laisser des mots sur le cahier de correspondance, d'ailleurs, vous en aurez un tout neuf le jour de la rentrée.

Bref, je rentre en studio.

Remise des copies au printemps.

jeudi 22 juillet 2010

Ex en Provence, Mon Amour.

Elle s'écoute sur : www.myspace.com/mastrorelliceline
mais se lit ici.

Le vin était exquis, les cadavres en bouteille
Et Vincent en croquis avait ses deux oreilles
La montagne Sainte Victoire, j’en ai fait l’ascension
Mais les jeudis sont noirs, c'est le krach d'Avignon

Je t’emmenais chez Paul, dans l’ancienne Bastide
La chambre au bout du hall, mais la Suite est acide
Cezanne ne s’ouvre pas, l’or au pied de Rimbaud
Une autre le trouvera sur le cours Mirabeau

Ex en Provence, mon exil
Extradée de ma terre d’asile
Extrait d’une nuit pour mille
Excès dans tous les coins de la ville.

Des baisers historiques, on en aura laissé
Aux prochains romantiques, qui viendront abriter
Une vie en alternance, en froissant quelques draps
Ou élire résidence, et dire qu’on était là.

L’autoroute du soleil, dans le rétroviseur
C’est la vie qui s’embraye, loin du grand sol pleureur
Et si les natures mortes, laissent une drôle d’impression
Alors mes amours mortes, ont un goût calisson.

Ex-en-Provence, mon exil
Extradée de ma terre d’asile
Extrait d’une nuit pour mille
Dans tous les excès de la ville

Expiré, le permis de ses jours
Expatrié, pars pour toujours
L’existence comme unique expérience
Ex en Provence, mon amour.

s'il n'y avaient eu que des nuits
avec des si, avec des si
j'aurais pu habiter ici.


lundi 12 juillet 2010

ça fait quoi une femme avant le petit déjeuner?

Dans une histoire d'amour, il y a sans doute une étape plus stressante que la première nuit (ou après midi, ou matin hein...chacun voit le démon de midi à sa pendule)

c'est le premier p'tit dej.

La confiante ivresse du Margaux de la veille s'est transformée en crainte d'une haleine douteuse,
Les talons aiguilles achetés pour l'occasion ont laissé place aux charentaises d'occasion.
Les boucles de cheveux qui tombaient d'un faux négligé sur la nuque vous donnent à présent des airs de Louis XVI (post guillotine)
Et le khol charbonneux qui vous dessinait des yeux de chat à en faire ronronner votre amant est tellement tenace que le siamois a viré panda dans la nuit.

Alors ce matin là, comme les quelques matins qui suivront (pour les plus veinardes) on se lèvera plus tôt, avant vous messieurs, pour tâcher de masquer au mieux le fait que nous ne sommes pas ces actrices des feux de l'amour qui sont les seules au monde à se réveiller naturellement blushées.

Après 10 min de salle de bain, (pas plus hein... s'agirait pas non plus se faire capter en flagrant délit de repomponage... car évidement qu'on s'en fou de vous plaire au réveil... enfin... voyons!) vous sentez bon le lait d'amande douce et le menthol colgate, vous avez donc gagné l'assurance de préparer le plus parfait des petits déjeuner pour... comment il s'appelle déjà? On va l'appeler chéri... dans le doute.

Et là, stupeur il faut réaliser THE perfect brunch avec les 3 seuls ingrédients qui composent votre frigo : du ketchup, un pot de cornichon et un fond de jus d'orange dont vous n'osez regarder la date de péremption.

Et c'est le stress. ça toussote dans la chambre du fond... l'ogre va se réveiller. Vite...
en plus on sait que ça a faim cette bête là mais on ne sait pas c'qu'il bouffe!

Mais vous vous débrouillerez, et vous serez parfaite, parce qu'une fille ça veut toujours bien faire, et que même quand c'est râté, vous saurez prendre ce petit air désolé qui fera que la seule chose qu'il aura envie de croquer au réveil sera ... vous.

Mais mon conseil tout de même (ça frôle l'article Biba dans ce blog) : allez à l'hôtel pour la première nuit.
Il commandera ce qu'il veut au room service, vous gagnerez donc une heure de sommeil et si les peignoirs de l'hotel sont moches, vous aurez l'excuse imparable de dire qu'ils ne sont pas à vous.

Voilà, cette chanson parle de ça.
et tout bientôt je vous resservirai un p'tit dej amélioré sur le player myspace, sans table à repasser.




en fait non... cette chanson ne parle pas de ça. Mais j'avais envie de raconter cette histoire.

lundi 7 juin 2010

This is the end...


ça fait 5 ans que j'écris des chansons.
ça fait 3 ans que j'écris des chansons potables
Mais ça fera 2 ans en juillet que j'écris les chansons de mon album, sans le savoir.
A l'exception d'une ou deux peut-être qui seront piochées dans N-3...

Je crois aujourd'hui avoir fait le tour de la matière première pour ce premier Opus, qui arrivera "bientôt" (c'est promis)

Attention hein, il reste encore tout un travail de production à faire, mais je veux dire par là que l'écriture est terminée, que le sujet est clos. Et Point. Et à la ligne juste un "To be continued..."

Maintenant je vais m'accorder une pause d'inspiration, d'un mois ou deux, le temps de préparer mes quelques live de l'été,
je vais prendre le temps de respirer un bon coup et voir un peu du pays.

Bien sûr, je ne m'arrêterai pas de composer ni de noter des idées de textes par ci par là. De toutes façons, comment peut-on vraiment s'arrêter? Mais tout ce qui viendra à partir de demain sera sans doute dans le second album, ou... dans un dossier de mon pc... :-)

Je sais, c'est bizarre de penser au deuxième avant que le premier n'ait été enregistré, mais soyons logiques, s'il m'a fallu deux ans pour écrire le premier autant s'y mettre dès à présent... c'est mathématique.

Voilà, la boucle est bouclée avec ce titre "Je t'écris du mois de Juillet", que vous pouvez écouter , et que vous pouvez lire ici

Chacun y trouvera le sens qui lui plait. Mon sens à moi ça a été d'imaginer une personnification du temps, qui se trouverait dans le futur et qui dirait "hey... franchement, je sais que ton présent est un peu pourri, mais ici, c'est que du bonheur".

Et si je peux vous dire un secret... Juillet, c'est dans moins d'un mois, et bah il a sacrément raison monsieur le Temps.

vendredi 22 janvier 2010

apprendre à faire sans et s'habituer à faire avec...


S’il y a bien une qualité qui caractérise l’Homme, c’est sa capacité d’adaptation. « Apprendre à faire sans et s’habituer à faire avec » est une chose qu’il finit par faire naturellement. Le tout est d’en prendre conscience le plus vite possible, avant que le temps ne le fasse à votre place.

Comme il est de coutume, on va dresser le bilan, vite fait…. D’ailleurs, comment faire long ?...
Je ne suis pas passée ici depuis juin 2009.
En 6 mois, pourtant, il s’en est passé des choses… des concerts, des grands, des petits, des bons, des moins bons, des rencontres, des grandes, des petites, des bonnes, des moins bonnes et des chansons (idem).
Pourtant aujourd’hui, je ne constate qu’une chose : est ce que j’ai sorti mon album ? non.
Est-ce que mes chansons ne sont pas au niveau de ce que l’on entend? non.
(ah oui, autant vous prévenir, en 2010 je deviens prétentieuse et sûre de moi. Après 30 ans passés à se considérer comme une sous-merde, on finit un jour par passer dans l’autre camp, de manière radicale. C’est la vie)

Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui personne ne veut plus prendre de risque, parce que personne ne vous fait confiance, parce que personne ne croit en vous suffisamment pour lever le petit doigt.
(sauf bien sûr le noyau, les personnes qui seront toujours là, celles que je compte sur les doigts de la main de Django Reinhardt...)
Et que de paradoxalement, un autre son de cloche vous dit « j’aime beaucoup ce que vous faites »

C’est ça qui est terrible… si tout le monde était d’accord sur le fait que mon travail était mauvais, ça ferait longtemps que j’aurai abandonné la musique et ouvert un restaurant à Carnac avec pot-au-feu en plat du jour le mardi midi ou Moules Poulettes en saison.

Alors… 2 possibilités : le manque de chance, ou le manque de talent.

J’ai donc décidé d’apprendre à faire sans la chance et de m’habituer à faire avec le travail.
Tant pis pour les rêves de cette grande fille cannoise qui voulait monter les marches sur le tapis rouge. La vie, c’est pas un Festival.

J’ai des chansons, n’est ce pas l’essentiel ?
Alors adieu les grands studios d’enregistrement, tant pis pour le packaging extra-classe avec exemplaires en éditions limitées pyrogravées à la main et numérotés, bye-bye les grosses campagnes de promo sur les culs de bus et les 4x3 dans le métro. Non, ce fameux réalisateur-en-vogue-qui-est-trop-visionnaire ne mettra pas en scène mon clip diffusé sur W9. Et le lancement de mon album se fera sans doute sans Nagui, ni sous les étoiles exactement, ni ce soir ou jamais.

Il va falloir apprendre à faire sans personne et s’habituer à faire avec soi-même.
Il sera ce qu’il sera. Mais il sera !

Il fera son bonhomme de chemin, même si il doit finir en fond sonore dans les cuisines de mon restaurant.

Et si c’est le cas, il sera toujours temps d’acheter un chien. Et d’essayer d’être heureux, autrement.

Il suffira d’apprendre à faire sans la musique, et de s’habituer à faire à faire avec le pot-au-feu.

Mais en attendant…2010, c’est l’année de mes 30 ans. Ce sera aussi l’année de mon album. Non mais !

lundi 15 juin 2009

concert à Biot - samedi 13 Juin 2009

C’était bien.

Quand je dis qu’un concert est bien, pour moi, ça ne juge en aucun cas la qualité de notre prestation, car on ne peut pas être devant et derrière (enfin… pas dans ce cas là… enfin, je me comprends)

Quand je dis que c’est bien, je parle de tout ce qui fait qu’à la fin soit on a le moral à ground zero pendant 10 jours soit le smile pendant 3 heures.

(oui… les bon ressentis durent toujours moins que les mauvais…allez comprendre)

Ces images je vous les livre pêle-mêle, ma mémoire étant assez désordonnée :

Un village, une scène, la mer plus loin, les oliviers plus près, 3 sacrés gars, Le comte, Kan, Bertrand. Des Birkenstock, du rosé, des verres en plastique et des pissaladières. Des épines de pins dans les pieds, des familles, un peu de la mienne, des enfants qui jouent dans les gradins, des chapeaux de paille et du soleil.

Ça commence…

Des sourires, des tapements de mains. Une corde qui casse, plus de guitariste… puis plus de musiciens du tout…Dans la peau, dimanche 17 heures…quoi ? encore une toute seule ? bon ok…une chanson de Barbara ? c’est ça ou l’instrumental de la pub Herta… j’aurai dû choisir la pub Herta. Je ne suis pas inquiète. Les sacrés mecs ça trouve toujours une solution. Je ne sais pas encore laquelle mais ils sont de retour. Tout va bien. Ça reprend…

2 ou trois visages dans l’assistance qui chantent avec moi. Je quitte le piano. Je prends ma guitare… tiens…une corde en moins… étrange. "Je danse" et c’est terminé… ou presque… ou pas (papapalapa).Des bises, des mercis, un salut, du rosé. C’est fini.

Du rosé, (mais un autre) un steak tartare avec "worcestschutailleur sauce" et mayonnaise (je m’en fout c’est meilleur avec), des amis…des amis…et des amis.

Et se dire qu’en fait, ce n’est jamais vraiment fini.