mardi 30 décembre 2008

Mappy New Year


Je ne pouvais pas finir l'année sans m'arrêter faire un petit détour par ici.
C'est étrange, mais pourtant humain, on ne peux pas s'empêcher, durant ces derniers jours de Décembre, de dresser un petit bilan de l'année écoulée.

En humain que je suis, j'y vais donc du mien.

Janvier 2008, c'était hier et pourtant il s'en est passées des choses.
Mon premier grand bouleversement s'est produit fin février, c'était un mercredi soir.
Et sans y être préparée, le lendemain (jeudi matin donc... pour ceux qui suivent), en mettant mon nez dehors dans les rues de la capitale, j'étais quelqu'un d'autre... pour les autres.
j'étais quelqu'un qu'ils reconnaissaient.

Je n'avais pourtant pas changé depuis la veille. Mais cette journée m'a paru surréaliste.
Tout comme les 7 semaines d'exposition médiatique qui ont suivi.

Aujourd'hui, tout est rentré dans l'ordre, même si certains me prennent parfois pour une ancienne camarade de classe ou pour une compagne de beuverie. Et c'est bien mieux ainsi.

Mais drôle de premier trimestre, avouons-le...

Le second a été riche de projets professionnels, mais en aucun cas lié à l'émission. Et c'est encore une fois bien mieux ainsi.

Le troisième a été riche tout court. Un des plus doux étés qu'il m'ait été donné de vivre. Frais et chaud, léger et profond.
Un nouvel horizon musical s'est offert à moi.
C'est également à ce moment là que j'allais composer 3 des 4 chansons qui seraient enregistrées quelques mois plus tard en studio.
Inspirée... peut être. Allez savoir.

Puis ce dernier trimestre, qui s'achève tout juste.
Les projets du deuxième trimestre commencent à prendre forme, à exister. De manière plus concrète.

Et c'est enfin en décembre que je rentre pour la première fois en studio.
Un aboutissement?
Non... c'est à peine maintenant que tout va commencer.
Mais ça... nous en reparlerons lorsqu'il s'agira de tirer le bilan de l'année 2009.

Mais ce que je retiens essentiellement de cette année 2008, ce sont les rencontres.

En janvier 2008, je remontais dans ma voiture.
Encore une fois, j'ai pris la route, en partant de mon point A, ayant juste une vague idée de la position géographique de mon point B sur la carte. La seule donnée connue était le temps : Un an.

Pas de GPS sur cette route là. Les panneaux directionnels sont les personnes qu'on y rencontre sur ce chemin.

Certains nous indiquent le chemin mais restent sur la route.
et puis d'autres... ceux là, préfèrent faire la route avec vous, à vos côtés.

Alors vous les prenez en stop. "Viens... monte... y'a de la place." "tu vas où?" "tu sais pas?" "moi non plus, ça tombe bien" "t'as des pringle's??" "cool!!!!" "ok on partage"

je résume... mais c'est un peu ça quoi...

Et je pense forcément à eux au moment de tirer le bilan.
Ceux qui sont restés sur la route, que j'ai croisé au détours d'un concert, ou tard dans le seul bar improbable resté miraculeusement ouvert.

Ceux que j'ai pris en stop et qui sont descendus car ils étaient arrivés à destination.

Et ceux qui sont encore dans ma voiture, et qui jouent les co-pilotes, parce qu'ils savent que le sens de l'orientation... c'est pas mon fort.

Sans oublier bien sûr ceux qui étaient déjà là dans le porte bagage quand je ne roulais encore qu'à vélo...

Dans quelques heures, nous allons nous échanger nos voeux.
Alors... souhaitez moi... Un bus. Pour que mes compagnons de route ne se sentent pas à l'étroit dans ma mini voiture.

Un Bus...
et des milliers de Jambon-Beurre.

et surtout... Une belle route à vous.

mercredi 10 décembre 2008

métro...studio...dodo

Me voici revenue de 4 jours de studio.
Je ne suis évidemment pas revenue les mains vides.

4 jours et une course contre la montre, 4 jours durant lesquels on aimerait que les journées durent 28 heures.

4 hommes pour une fille, d'habitude c'est l'inverse.

et 4 chansons à enregistrer.

un clic en 4/4 et c'est parti.

Il n'y a rien d'autre que des idées en guise d'orchestration.

Bien entendu les chansons existent, mais à l'état brut. Il va falloir les tailler sur mesure à présent.

Je ne vais pas vous en dire plus, certaines images parlent mieux d'elles-mêmes.

dès aujourd'hui, vous trouverez sur ma page myspace une petite vidéo montrant un petit extrait du "labo"... et une nouvelle vidéo sera mise en ligne tous les 2/3 jours jusqu'à l'arrivée des nouveaux-anciens titres sur ma page.

www.myspace.com/mastrorelliceline

lundi 10 novembre 2008

Et j'entends siffler Joan Sebastian


Quel rapport me direz-vous entre les Lovin' Spoonful et mon concert à St Etienne de St Geoirs en Isère?

Aucun.

Sauf que le hasard a fait en sorte que Daydream passe sur Radio Isère (?) au moment où je m'extasiais devant des arbres aux feuilles roussies (ça se dit ça?...) par l'Automne, phénomène qui se produit rarement, voir jamais sur mes Palmiers Azuréens...
Outre le fait que cela m'ait donné envie de manger des châtaignes et de ramasser les glands, cette musique est venue tout à coup sublimer un instant qui l'était déjà.

Ha... comme j'ai croqué un peu dans ce jambon beurre ! on m'a même filé quelques noix (spécialité Grenobloise oblige)

Avec mon Romain (Kan pour les intimes, ou l'inverse) on a tué le temps avant les balances en allant nous promener à bord de la toute dernière 205/toit ouvrant de 1985! (qui pour votre information tout à fait inutile était ma première voiture... mais moi c'était rouge pompier et de 1984... ha.)

Vous dire que c'était la route la plus magnifique que j'ai jamais eu l'occasion de voir serait vous prendre pour des cons.
Cette route, à part les arbres, était totalement banale et sans grand intérêt entre St étienne de St Geoirs, St Michel de St Geoirs et St Geoirs la Forteresse... (oui... la canonisation allait bon train en Isère à l'époque)

Mais c'était notre route. On y était dessus. On était loin de chez nous. On passait par là pour jouer nos p'tites chansons... donc forcément... qu'est ce qu'elle était belle.

Et puis y'avaient pas que les arbres et la route qui étaient beaux. y'avaient aussi ces gens. Ceux qui se trouvaient là.

Y'avait d'abord Esther et ses pommes dauphine,
Y'avait Olivier et ses porte-parapluies en guise de percu
et y'avait William et ses clopes à rouler (Toutes les Rome mènent aux Routes William)
et bien sûr tous ceux qui étaient dans la salle ce soir là.

Mais je vous parlerai du concert en lui-même un peu plus tard si vous le voulez bien.

En attendant c'était juste un petit mot pour un grand merci.

Et puis... si vous n'avez toujours pas compris le rapport entre St étienne de St Geoirs et Joan Sebastian... bah... voilà la preuve en image.


dimanche 2 novembre 2008

le cabaret bleu

seul le nom du lieu est imaginaire.
tout le reste est malheureusement vrai.
Une histoire vraie, une histoire triste.
C'est la première fois que j'aborde la mort dans une de mes chansons... mais, ce n'est que moi, donc forcément, il y a une jolie histoire d'amour qui va avec.

je ne suis pas de ces artistes qui revendiquent des actions, des combats ou qui donne des conseils sur le monde, la société et tout le bordel, tout d'abord parce que d'autres font ça bien mieux que moi. et puis surtout parce que mon avis, au fond, tout le monde s'en fout.

mais là, avec cette chanson, je fais quand même une sorte de mise en garde.
Juste pour rappeler que la vie est courte, précieuse et que malheureusement elle peut s'arrêter d'une seconde à l'autre sans que vous n'en sachiez rien. jusque là... je ne vous apprends rien.

Mais je sais aussi que nous, les femmes, avons tendance à abuser ou à jouer de certains stratagèmes face à ces monsieurs pour nous faire désirer.

Il appelle? ok... je réponds pas...
il rappelle? haaa... je lui manque hein... et bah non... je le laisse mariner.

c'est bien. c'est sympa.
entre nous... ça sert à quoi?

à faire réaliser à un homme que vous lui manquez éperdument? que, non, vous n'êtes pas à sa disposition?

honnêtement, un homme qui vous aime vraiment n'aura jamais besoin de 4 coups de téléphones sans réponse pour s'en apercevoir.

Mais ça, ce n'est que mon point de vue... (ceci... explique peut être cela...bref) mais je m'y tiens.

On peut parfois se mordre les doigts de ne pas avoir décroché ce putain de téléphone.


je vais finir cette explication de texte en reprenant la phrase de conclusion d'un livre de mon ami Arnaud Duterque, elle même reprise d'une chanson de... qui déjà?... ;-)

AIMONS-NOUS VIVANTS

Et bien sûr, je dédie cette chanson à Maryse, que sa vie soit la plus douce et la plus longue possible malgré l'absence et à Philippe (RIP)

ps : moi.. ça va hein... pas de mouron les gars... ;-)

Le Cabaret Bleu : en écoute sur myspace www.myspace.com/mastrorelliceline

mardi 14 octobre 2008

le million!! le million !!


Y’a des chiffres, comme ça, qui font rêver.
500 000 dollards
500 000 albums
500 000 ans
500 000 personnes
500 000 Kilomètres.
500 000 fois

Pour se faire une idée des choses, il faut les imaginer dans notre tête.
Dieu sait que j'ai de l'imagination mais à titre personnel, dépassé un certain montant, je n’ai plus du tout la notion de ce que cela peut représenter.
Je l’aurai sans doute un jour si j’ai ce montant en Euros sur mon compte… et encore que…

Mais pour moi, 500 000 écoutes sur une page myspace, c’est à peu près ça :
2 ans
11931 amis
16781 commentaires
24 rencontres
41600 messages
2 amoureux
32 chansons
100 000 sourires
et 329 628 mercis…


Allez... je continue de tourner la roue.

jeudi 2 octobre 2008

le trait de crayon sur le mur


le monde de la musique est plein de bizarreries.
on y croise des gens, bons ou mauvais. on y trouve des embuches, des obtacles, des difficultés.
On vit aussi de grands moments, de joie, de bonheur, d'amour, d'intensité.
En fait, la musique c'est comme la vie. Sauf que c'est UNE vie.
Dans LA vie j'ai 28 ans, bien tassés les 28 ans..
et dans cette vie là, j'ai quoi... 3 ans... à tout casser, en comptant large.
Un bébé en somme. Qui sait marcher,mais qui se casse encore la figure, qui sait parler, mais qui cherche encore ses mots.
A 3 ans on est curieux, on a envie de découvrir, d'explorer, on fait des erreurs mais c'est pour mieux apprendre.
Et on grandit, comme ça...
lentement mais chaque jour, parfois de manière imperceptible.

Dans ma vie de presque trentenaire, j'ai un pan de mur, chez moi, sur lequel on y trouve des traits, tracés au crayon gris, avec une date à côté.
Ce sont les repères de la taille de ma fille.
Certains jours, le trait est au même niveau que le précédent, alors on ne le note pas, et elle affiche une déception vaguement dissimulée.
Et puis un matin, comme ça, sans prévenir, je suis fière de lui montrer qu'elle a grandit de "tout ça"
Dans ma vie de bébé, celle de la musique, mes repères, je les note ici.
Pas de crayon gris mais une date à côté quand même.

aujourd'hui... j'ai grandi un peu.

à très vite pour le nouveau coup de crayon.

lundi 29 septembre 2008

l'angoisse de la page noire


Dans le premier article de ce blog, j’avais évoqué le fait de vous parler de l'angoisse de la page blanche. Je n’avais pas pensé une seconde que j’aurai pu venir vous parler des galères de la page noire.
Une page trop pleine.

Systématiquement, les idées me viennent toujours dans les mêmes lieux.
Et c’est toujours comme ça. Sans exception.

Pas une fois je n’ai réussi à me poser devant un clavier d’ordinateur en me disant : « tiens… de quoi est ce que je vais bien pouvoir parler aujourd’hui »

Non. Ça, c’est l’étape qui suivra. Mais avant c’est :
- Sous la douche
- En bagnole
- Dans la rue

Sous la douche, avec cette eau qui me coule sur le front, j’ai l’impression que tout est limpide. Que je trouve le mot juste, précis, « clair comme de l’eau de douche » quoi…
En bagnole, quand les paysages défilent, c’est la ligne conductrice.
Et dans la rue, je trouve mes personnages, mes pas qui vont vers eux, qui les fuient ou qui les contourne, mais au final, comme je regarde mes pieds, j’en reviens toujours au même sujet.

Je rêverais de me poser, seule, avec un bloc et un crayon à papier à une terrasse d’un bistrot, et de noter de grandes phrases pour imiter ces artistes maudits… Ce serait tellement romantique.
Mais non. Dans un bistrot… je bois des coups. Je dois être bénie, ou pas vraiment artiste, ou les deux.

Et tous les jours je prends une douche, monte dans ma caisse, la gare (mal, de préférence) et marche jusqu’au bureau.

Pour que cela cesse, faudrait peut-être que j’évite les douches… mais non… c’est inévitable.
Et puis, si je ne prends pas ma voiture, je marche dans la rue… on revient donc au point de départ.

Et tous les jours ces mots et ces idées se battent et font du bruit dans ma tête.
J’ai la migraine.

Parfois quand j’arrive à les sortir sur un doc word, ça me laisse un peu de place, ça vide le cerveaux, ça me débarrasse. Pour un temps. Pour un temps seulement. Et ça revient. Ça se re-rempli, comme une vessie.
Quand vous pissez le matin, vous êtes tranquille pour quelques heures, soulagés même, mais vous allez boire, et vous savez que vous allez tenir un temps avec ce besoin pressant.

Ne vous offusquez pas du fait que je puisse comparer une chanson à une envie de pisser, mais on en est pas loin. Ça élimine les toxines dans les deux cas. Entre autre.
Buvez… éliminez… qu’ils disaient.

Ceci dit, écrire une chanson nécessite un effort bien plus complexe que le simple fait de s’accroupir sur un trône et d’attendre que ça vienne.

Et je n’ai pas la fluidité et le débit que je souhaiterait avoir pour soulager ma tête de ces mots.
Mais il faut que ça sorte… quand même.
Alors, sans compter les pieds, sans trouver des rimes en « argne », parce qu’il y en a peu,
Je sors tout ça ici, en vrac, pêle-mêle. Oui, je viens de faire pipi sur mon blog… la porte entrouverte, c’est pas très poli. Mais je vais tirer la chasse. Promis.

Je me demande souvent ce que serait ma vie si je ne faisais pas de musique. Serait elle meilleure ? pire ? allez savoir…

Alors j’essaye de me souvenir d’avant. comment je faisais avant ? Avant quand je n’écrivais pas de chanson ? A quoi est ce que j’utilisais ma tête sous la douche ?
Je devais sans doute penser à la liste des courses.
Et c’est peut être pour ça que mon frigo est vide.
Je ne sais pas.

mardi 16 septembre 2008

pause réclame


J'ai toujours pensé que les spots publicitaires qui ventaient les mérites de produits alimentaires étaient ceux qui avaient le plus d'impact sur moi.

C'est vrai quoi! je n'ai jamais eu l'envie subite et irresisible d'aller dans la seconde mettre du Calgon dans mon lave vaisselle pendant la coupure pub du Film du dimanche soir.

Par contre, j'avoue avoir succombé plus d'une fois à la tentation d'ouvrir mon congélo en quête d'un truc glacé qui s'approcherait le plus possible de cette fabuleuse glace qui venait de passer sous le nez de mon téléviseur.

Et bien entendu, plus d'une fois, la chose la plus glacée qui m'y attendait, c'était des Glaçons... non, non, bizarrement, la porte de mon congèlateur n'a jamais donné sur un monde fantastique dans lequel tout n'est que Luxe, glace et volupté. (comprendrons cette allusion publicitaire tous ceux qui sont nés avant 1980)

Comme le titre de ce blog l'indique, je m'accorde une pause publicitaire sur ce blog.
Et je vais suivre donc ma logique qui est de penser que l'on de pense qu'à bouffer, et donc adopter un vocabulaire culinaire pour décrire l'artiste dont je veux vous parler.

Il s'appelle Bertrand Soulier.
Jusque là, rien d'appetissant me direz-vous.

C'est donc maintenant que je vous explique.

Avez-vous déjà mangé un fondant au chocolat fourré framboise?
moi oui.
C'est étrange et surprenant.

de l'extérieur, on voit un fondant au chocolat, tout ce qu'il y a de plus... normal.
Et puis, à coup de petite cuillère, on tombe sur le coulis de framboise... "mon dieu que c'est étrange... on ne s'y attendait pas"

Curieux mais méfiant, on trempe juste le bout de la cuillère. ha bah oui, on n'y va pas franc du collier... on crève pas la dalle quand même!

le petit goût de framboise, seul, n'est, ma foi, pas indigent (petite parenthèse : je ne pourrais plus jamais prononcer ce mot sans penser à Philippe Manoeuvre) (comprendrons cette allusion nouvellestarienne tous ceux qui sont nés après 1980)

donc, le fondant au chocolat, on connait, on aime bien.
Le coulis de framboise, comme ça, isolé, n'est pas mauvais... et les deux ensemble?... pourquoi?... on veut comprendre ce choix du Maitre Patissier.

alors on ose.
Et on enfouche une timide cuillère de ce fondant mélangeant chocolat et framboise.

et là... le doute : "on ne sait pas si l'on aime".

alors, on en prend une deuxième cuillère... on ne sait toujours pas.
Une troisième peut-être? : Enfin merde! il est hors de question de ne pas avoir d'avis sur un fondant au chocolat fourré framboise! oui hors de question!

Et puis arrive la dernière cuillère... et...
Et on ne sait toujours pas si l'on aime ou pas.

ce que l'on sait, par contre, c'est que l'on a fini le Fondant au chocolat fourré framboise.
On sait aussi qu'on est passé par pleins de sentiments différents en mangeant ce dessert : la curiosité, le défi, le doute, l'incompréhension, l'évidence,la douceur, l'acidité...
Et le sentiment d'être rassasié sans l'être, une fois ce dessert terminé.

Lorsque j'ai écouté l'album de Bertrand Soulier, ça m'a rappellé mon premier fondant au Chocolat fourré Framboise.

Depuis, dans les restaurants je commande toujours un fondant au chocolat fourré framboise : ça m'intrigue toujours autant.

Donc là, figurez-vous que Bertrand Soulier sera en concert à la Bellevilloise le vendredi 26 septembre. Alors je ne manquerai pas cette occasion.

car croyez-moi, des restaurants qui vous servent des fondants au chocolats fourré framboise, y'en a pas tant.

www.myspace.com/bertrandsoulier
www.bertrandsoulier.com

vendredi 5 septembre 2008

La france... ce beau pays qui est le mien.


Vous comprendrez rapidement pourquoi je vous parle de la France. En attendant, ne vous posez pas de question : lisez.

après mon bac (obtenu avec 16.9 de moyenne générale) (m'en fou, c'est mon blog, j'écris ce que je veux), j'ai opté pour des études de Tourisme. Je voulais découvrir le monde, les civilisations, les cultures... tout ça tout ça...

Et je me suis aperçue très vite qu'aucun cas d'étude ne m'émerveillait plus qu'une ATA ayant comme sujet les régions de France.

Je me suis vite rendue compte que les provinces françaises me dépaysaient d'avantage qu'un voyage en Bolivie.

Malgré ces études et mon envie de départementales, j'ai très peu voyagé dans ma vie.

Puis, je me suis mise à la musique...et mes vacances ressemblaient plus à des Aller-retour Nice/Paris en compagnie low cost qu'à des aires d'autoroutes sur lesquelles on peut acheter le guide de la gastronomie locale.

J'ai eu la chance, une fois, de traverser une partie de la France au volant, en alternant Nationales et Départementales et de pouvoir voir à travers la vitre, les champs de lavande, puis de tournesols, puis de blé. Et les vaches... ha... les vaches. si j'en étais une, je penserais beaucoup moins.

Dans cet aller-retour Paca/Bretagne, j'ai eu le loisir de me perdre dans une Auberge Auvergnate près des termes de Chaussy (ce qui donna plus de sens à une chanson de Murat), de passer par un village qui porte mal son nom de Laccueil, de m'arrêter dans un lieu perdu dans la Loire où le temps lui même s'était arrêté depuis un bon siècle, pour enfin voir l'Océan Breton déchaîné qui ne ressemble en rien à ma Méditerranée.

J'ai vu une multitude de paysages défiler, un patrimoine aussi riche qu'ancien, une gastronomie aussi variée que calorique...
et tout ça... tout ça... dans un seul pays et en passant juste les frontieres des départements.

Je ne connais encore rien de La France, et avant d'aller explorer le monde, j'ai d'abord l'envie de découvrir mon pays.

Mais la musique... le manque de temps...

Mais parfois, la musique est sympa. Et elle me permet de conciciler les deux.
parfois on ne nous demande pas de choisir entre le beurre et le jambon.
pour moi, le beurre c'est la musique, le jambon, la France. (le pain... me demandez pas...)
Partir sur les routes de france pour faire de la musique : c'est ça le "jambon beurre" dont je vous parlais plus bas.

et là... bah, on me fait mordre un peu dedans, on me file pas la baguette direct, mais je vais croquer une petite bouchée.

J'aurai donc un peu de beurre à St Etienne de St Geoir, en Isère, le 8 novembre prochain.
et encore un peu de beurre à Le Passage, dans le Lot et Garonne au mois de mai.

Alors vous savez... le débat inutile de PPDA/Ferrari... moi, ce que j'en dis...
Tant qu'on me laisse Jean-pierre à 13 heures...

samedi 23 août 2008

"je danse"



D'habitude je suis plutôt pressée et impatiente, pour tout en général mais surtout en matière de chanson. dès les premiers accords trouvés avec le yahourt qui va bien, il faut vite vite que tout ça se termine vite, quitte à y passer la nuit...
mais là à croire que je commence à prendre mon temps avec l'âge (merde, 28 ans)
ça fait un petit mois que cette mélodie de piano bastringue me trotte dans la tête.
et puis un jour je l'ai enregistrée, comme ça, pour ne pas l'oublier...
et chaque jour je réécoutais et chaque jour j'y rajoutais un petit quelque chose...
un tambourin par ci, un trombone par là, un orgue? pourquoi pas...
la dernière touche (pour une démo... entendons nous bien...) était aujourd'hui avec des "clap clap"...


l'explication de texte? arff, comme tous les textes, je vous laisse l'interpréter à votre sauce.
moi j'ai voulu parler des grandes occasions qui nous font danser... il y a 3 exemples dans cette chanson et voilà...

et pour l'écouter c'est

lundi 11 août 2008

royal casino 9 aout 2006 / 9 aout 2008

la vie et ses coincidences sont étranges parfois.
le 9 aout 2006 j'étais en concert, et devinez où... au Royal Casino.
mais c'était bien différent...
deux ans en arrière, à la même époque, je n'avais qu'une idée en tête : faire de la scène, des scènes, n'importe lesquelles, j'étais en mode "peu importe les conditions pourvu qu'on ait l'ivresse..." et nous avons eu plus d'ivresse que de bonnes conditions... c'était l'été de mes premières scènes avec mes chansons.
Encouragée et accompagnée par mes deux compagnons de route de l'époque j'étais bien décidée à me faire la main et à en bouffer.

A l'époque, le Royal Casino n'avait pas développé le concept des concerts du Purple Lounge. Mais un piano à queue, très souvent inoccupé trônait dans le hall, pas très loin du bar de l'hôtel.
j'y étais allée au culot : "bonjour, vous avez un joli piano, j'écris des chansons, et mes amis qui ont des guitares aussi. On aimerait bien jouer là... pour gratuit.

Et nous avions joué, le 9 aout 2006, devant quelques clients de l'hôtel, devant quelques amis solidaires, devant ma mère et devant le responsable du restaurant qui passait entre chaque chanson pour nous demander de baisser le son. au total, peut être 20 ou 30 personnes. Mais on était fiers, fiers et plutôt contents si je me souviens bien.

Et 2 ans plus tard, je retourne dans ce même Casino. depuis, il y a une salle, avec une vraie scène, une vraie sono, un ingé son.
Cette fois-ci, je suis invitée par le Royal casino, cette fois-ci je ne jouerai pas pour un perrier rondelle, et cette fois-ci, 300 personnes en deux soirs ont reservé pour être là, et mes amis solidaires, et ma mère.

Ce concert du 9 aout 2008 aurait pu être un concert parmi tant d'autres. ça aurait pu oui,(quoi que... non... avouons qu'on a été reçu comme si on avait vendu 150 000 albums et que les conditions étaient géniales...) si il n'y avait pas eu ce concert du 9 aout 2006.

Deux ans, c'est long, c'est vrai. Mais le petit morceau de sucre arrive toujours à temps pour combattre l'hypoglycémie.

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article Nice Matin du jour.

lundi 4 août 2008

un p'tit coup de vieux, comme ça... pour gratuit...

après la crème contour des yeux de carole... la question de Mélanie en commentaire... "pourquoi pulco citron"? j'ai eu envie de répondre... "bah... la pub, la fameuse pub "pulco citron, il fait trop chaud pour travailler, ok mélanie n'est pas fan de pub...

et en fait... non. Mélanie... quel âge as-tu?
elle est là la vraie question...
je me sens vieille d'un coup en m'appercevant ( ha non, 1 p à apercevoir, c'est vrai) l'âge de la pub en question...

allez, flash back, retour dans les années 80... pas si loin hein? pas si loin?



"en mode pulco citron"


la vie est ainsi faite, on passe le clair de notre temps à commenter l'état du ciel et sa température. On case la météo à n'importe quelle sauce dans une conversation et avec n'importe qui.
avec nos amis qui partent en vacances : "tu pars pour une semaine? j'espère que tu auras beau temps"
avec le serveur d'un restaurant: "- non, je vous déconseille les moules marinières par cette chaleur..
- ok... alors mettez-nous 2 bouteilles de rosé avec, alors.
avec carole, l'esthéticienne : "vivement qu'il fasse un peu plus frais, le soleil n'est pas très bon pour votre peau grasse à tendance mixte... vous faites des gommages?(*cf : petit coup de gueule à carole ci-dessous)"
- avec un type dont vous ne vous souvenez plus du nom mais qui semble bien vous connaitre : "ça va toi?" - "ouai, super... il fait beau alors ça va".
Et puis parler météo met tout le monde d'accord! peut-être même le sujet qu'on peut caser entre 2 silences terribles sans craindre la polémique.... si!
Essayer de combler un blanc en parlant de la rupture entre indépendantistes et autonomistes corses au taxi qui vous amène à votre Hotel de Portovecchio est nettement plus risqué vous verrez.
alors que là... : "il fait chaud n'est ce pas"? - "ho oui." et on en parle plus...
même si il y a toujours les éternels mécontents. Ceux qui se plaignent au mois de mai que l'hiver se fait long seront généralement les premiers à dire qu'il fait une chaleur insupportable au mois de juillet.
Pourquoi? Pourquoi est ce qu'on attache tant d'importance au temps qu'il fait dehors?
Parce qu'il nous conditionne. mais ça... je ne vous l'apprends pas.
C'est le ciel qui décide si nous allons à la plage ou au ciné. si nous allons manger une soupe de légumes aux pois cassés ou une salade fraicheur avocat/pamplemousse, si nous allons porter ce petit dos nus ou opter pour le tailleur avec veste.
Tout ça pour vous dire quoi? que je n'échappe pas à cette règle (quoi que moi... les raclettes au mois Août... même pas peur) et que je suis donc en mode "pulco citron" ou le fameux "il fait trop chaud pour travailler"
Et avoir chaud, c'est une excuse super valable après tout le laius que je viens de vous faire sur la pluie et le beau temps :
du coup, j'ai oublié de vous dire
- que j'avais eu une interview sur radio AS samedi dernier, (d'ailleurs, j'ai même oublié de l'écouter... faisait trop chaud), mais je vous mettrai très vite un extrait ici.
- que j'avais répondu hier à une interview de Robbaise Pierre (même que Danton et son pote Marat ne sont pas venus car il faisait trop chaud)
- que la qualité de mes réponses à cette interview sont egalement excusables à cause de la chaleur.
Mais avec l'espoir que bientôt, moi aussi je serais enfermée dans un studio d'enregistrement sans pouvoir voir la couleur du ciel et avec une clim réglée sur 23... oui... bientôt.

*(à toutes les caroles qui nous écoutent : pitié, arrêtez de nous poser toujours la même question à chaque visite. De ma vie, pas une seule fois je n'ai échappé à la sentence : "vous faites des gommages"? je parie désormais sur le moment où elle va le sortir. combien de temps sera-t-elle capable d'attendre avant de balancer son crédo: dès la première bande de cire? au premier poil un peu résistant? et j'aime constater la mine effondrée de carole à l'annonce de mon "non" avant même qu'elle ait fini sa phrase... "non carole, je ne mets pas de crème de jour, de nuit, de coucher de soleil, ou d'aube, non je ne fais pas les 2 masques hebdomadaire obligatoires, non à mon âge je ne met pas de "contours des yeux pour prévenir les rides" même si il serait temps... alors les gommages... non... et tu sais pourquoi Carole? non pas parce qu'il fait trop chaud... mais parce que ça m'emmerde.)

Ps : ce blog commence un peu à dévier de sa ligne éditoriale à savoir la musique... mais... ce doit être à cause de la chaleur.

lundi 28 juillet 2008

ça va mal...


"ça va bien".
non pas que d'habitude ça aille mal, mais là, le problème c'est que ça va vraiment bien.
et pire... ça à l'air de ne pas vouloir s'arrêter.
oh vous savez... le bonheur on sait quand il commence, on ne sait pas quand il s'arrête.
donc mieux vaut sourire que guérir... et s'inquiéter avant qu'il ne s'installe et qu'on ne puisse plus le déloger. Il faut couper le bien à la racine. je vous le dis! vaincre le bien par le bien! aux grands bonheur les grands remèdes!
Non et puis le quotidien devient difficile avec tout ce bien être qui vous envahit. c'est pénible à la longue.
J'en connais certains qui vivent avec, malgré tout, bonant bonant... même si le regard des autres n'est pas toujours facile à porter tous les jours, c'est vrai. mais ils font face.
et c'est seulement de loin, et avec un brin de tendresse et de nostalgie, voir de regrets... qu'ils ont une pensée pour ces moments de tristesse désormais lointaines...
haa les crises de larmes et les sanglots!
haaa les doutes existentiels!!
haaaaaa les "je-sais-pas-ce-que-j'ai"
haaaaaaaa les soirées passées à picoler pour oublier ce dont tu vas vite te rappeler le lendemain avec une migraine en plus...

je suis à deux doigts d'avoir envie de faire du sport... c'est dire... mais non, faut pas déconner quand même, je ne suis pas en phase terminale...

Alors je fais tout comme le médecin il dit :
je me mets devant mon piano, je me concentre très fort, je pense à pleins de trucs qui font mal, vous savez, comme pour les amnésiques à qui on montre des photos pour leur rappeler des souvenirs... des très anciens, (comme le jour où ma cousine m'a piqué mon pupple's,), des plus récents... et rien... même pas une petite gorge nouée.

rien à sortir,

rien à dégueuler...

merde...

mais je vais raconter quoi moi dans mes chansons?
tout va bien? tout va mal? je viens de voir que barzotti l'a déjà fait. (d'ailleurs si quelqu'un a cette chanson en mp3, je prends!)
plus de peine, plus de douleurs, plus de rancœurs, plus rien à régler....
alors hier soir, je me concentre... bien fort... si je peux pas avoir au moins 3 accords qui sortent un dimanche à 17h... c'est qu'il faut faire quelque chose!

ça partait plutôt bien... j'étais en voie de guérison, je commençais à sentir venir le malaise... et puis pouff... rien. encore ce putain de bonheur qui vient tout gâcher, qui arrive comme un cheveux sur le velouté.

donc tout ça pour vous dire que ma dernière chanson remonte à début juillet.
Que j'ai rien d'autre à vous mettre sous la dent depuis 3 semaines (et c'est rare)

mais de ne surtout pas vous inquiéter, car je prévois d'aller mal très bientôt... oui oui..
"bientôt"... j'ai dis.

jeudi 24 juillet 2008

je vous montre mes p'tits morceaux de sucre?


je crois que j'ai la tête de quelqu'un qui réalise là... ouai... je réalise..






et la vidéo du Mas, une 100 000ème reprise de Léonard Cohen parmi tant d'autres. (avec en bonus, une spectatrice qui adooooooore Jeff Buckley et les cigales qui rentrent à la 2ème minute...)
Une reprise pour toutes les fois où je n'ai pas pu jouer dans les pubs parce que je n'avais que des compos...

la med'cine à couler



Dans la vie, en tous cas, dans la mienne, il y a les rêves, et le rêve.
Les rêves sont ces petits espoirs, ces petites étapes que l’on espère franchir pour atteindre le rêve.
J’appelle ça aussi mes petits « morceaux de sucre », ça m’aide à patienter, et à chaque su-sucre j’ai l’impression d’avancer un peu.
Et ces deux derniers jours j’ai eu 3 su-sucres.


Les 3 sont arrivés par la boite aux lettres. (finalement, je devrais peut être l’ouvrir toutes les semaines…)
2 enveloppes blanches : l’une manuscrite, l’autre estampillée d’une double croche rouge.
Je ne sais pas encore ce qu’il y a dedans mais je sens que ça risque de me plaire… ou pas.
Quoi qu’il en soit, ça me change des enveloppes « trésor public » et en soi, c’est déjà une victoire.


La manuscrite contenait 2 dvd et un brin de lavande fraîchement séchée (et d’un seul coup j’ai eu 5 ans, et je me suis retrouvée sur le siège arrière du taxi de mon grand-père Jo –ça s’invente pas - qui en possédait toujours un brin coincé dans le pare-soleil… et ouai, chacun sa madeleine…)

La deuxième commençait ainsi : Mme mastrorelli, nous avons le plaisir de vous annoncer que votre demande d’admission au sein de la SACEM a bien été prise en compte… et là… ma carte d’adhérent SACEM
Désormais, je fais donc officiellement partie des personnes pour qui, la musique pourrait éventuellement être un métier.

Et je lis donc le premier dvd : la vidéo de mon concert au Mas des Escaravatiers
Et je lis le deuxième : Les photos du concert au réservoir.
Pour résumer : une carte sacem, un souvenir photo d’un concert, un souvenir vidéo d’un autre…
Ce serait presque anodin.
Sauf quand on se pose un instant, après avoir constaté qu’on regardait ça avec un recul presque inquiétant et qu’on repense :

- A un soir de juillet 2006. fatiguée de courir après un ènième pub de la côte qui accepterait une nana au piano qui ne fait pas de reprise, je m’étais mise à recenser les salles parisiennes que j’avais classées dans l’ordre croissant d’accueil potentiel. Le réservoir était le tout dernier, la salle « suprême » pour moi à cette époque. (Rassurez-vous, j’ai maintenant revu le classement à la hausse)

- A un dimanche de juin 2007 sur la plage. Je naviguais du transat au bar et du bar au transat et sur mon chemin, cette affiche : « Le mas des escaravatiers, des concerts uniques dans un lieu privilégié » au programme : Sinclair, Fersen, Bertignac, Babet… Je rêverais d’y jouer en première partie.

- A tous les autres jours de l’année où j’étais honteuse de dire que « non, je ne suis pas à la sacem », et encore plus honteuse de savoir que le dossier d’admission traînait depuis plus de 7 mois dans un des placards du salon.

3 petits rêves se sont donc exaucés, 3 petits rêves qui me mènent un peu plus près du Grand Rêve.
3 petits morceaux de sucres qui me rapprochent du Jambon Beurre…



mardi 22 juillet 2008

radio, vidéo, météo et haribo

Orlando exige le clip, et l'un des Orlando's a donc filmé (Philorlando pour ne pas le citer)
voici donc un extrait en image de mon passage sur France Bleu Azur, comme promis.

sinon que dire... ha oui, bonne nouvelle : vidéo gag est maintenu!
Monsieur le programmateur lit apparemment aussi mon blog, formidable, profitons-en! donc ceci est un appel :
"Laurent, les temps sont durs vous savez pour une "jeune" artiste qui débute. ainsi, je me permets de proposer ma candidature pour un job saisonnier au sein de votre chaîne.
vous trouverez donc juste ici, un extrait de mes qualifications en tant que présentatrice de météo. Espérant que vous donniez suite à ma demande pour un CDD voir un CDI en cas d'échec du plan A, et vous priant d'agréer..blablabla..."

ps : j'ai envie de bonbons, les p'tites boules rouges que jamais personne veut dans les paquets mixtes d'haribo, et du coup y'en a que 3 ou 4 dans le paquet, comme si le mec qui s'occupe de la répartition des bonbons savait qu'ils partaient pas mais en mettait quand même pour l'harmonie des couleurs (ouai, c'est un artiste le répartisseur de bonbecs chez haribo) , même si mes préférés restent les carrés avec réglisse au milieu, mais ils partent toujours en premier. tout ça va finir par un ersatz de crocodile en forme de raquette de tennis, et sans le blanc dessous, voir pire, les réglisses sans couleur ni dedans ni dehors et qui sont même pas en escargots... on devrait jamais finir les paquets de haribo mixte, car on est incapable de garder le meilleur pour la fin.




jeudi 17 juillet 2008

mercredi 16 juillet - réveil 6 h - france bleu azur

hier 9 heures, j'étais l'invitée de la matinale sur France Bleu Azur. Cool....
Dormi très peu, 3 heures à tout casser... mais miracle, je suis à l'heure.
Une demi heure de direct, une demi heure de blabla sans pub ni météo... donc potentiellement une demi heure de bafouilles, lapsus et autres défauts de langages que je connais bien pour pratiquer régulièrement et donc maitriser à merveille...
Je suis fatiguée mais je me concentre. Je n'ai pas écouté l'émission mais en toute honnêteté et sortie de quelques phrases "choc" à grand intérêt type "Cette chanson est sortie comme une envie de faire pipi" ou "j'avais une 5ème corde à ma basse parce que c'était joli mais je ne m'en servais pas", le direct s'est plutôt bien passé.

j'avais tout prévu... j'étais venue avec mon petit caméscope fétiche sous le bras, histoire de vous mettre l'image de la radio avec le son. Mais arrivée sur place, plus de batterie, et à la radio... plus d'électricité et donc plus aucune prise secteur de secours de disponible (ouai... y'a des jours sans).

L'un des Orlando's était avec moi (très vite plus d'info sur les Orlando's en question, qui comme leur nom ne l'indique pas, ne sont pas un nouveau groupe de Rock), et qui comme tout Orlando qui se respecte, ne se sépare jamais de son téléphone/appareil photo/camescope/lecteur de dvd... nous aurons donc les images!! .... un jour...

Et là, durant ce direct, se produit une "première fois"...
c'est toujours important les "premières" d'une vie, car elle ne se produisent qu'une fois et donc, on s'en rappellera toujours.
le premier baiser, le premier chagrin d'amour (à l'exception de celui-ci qu'on aurait justement préféré qu'il ne se produise qu'une fois...), la première cuite, la première scène etc...
et là, ce jour là, j'ai eu "la première fois qu'on passe une de mes chansons à la radio", j'avais bien déjà fait quelques lives à l'antenne durant d'autres émissions.. mais c'était la première fois que j'avais le casque dans les oreilles et que j'entendais la chanson gravée sur mon CD qui passait sur les ondes... wouhaou... qu'est ce qu'elle aurait été fière ma mère si elle n'avait pas oublié d'écouter l'émission!

C'était "Dans la peau"

Et puis j'entends le chroniqueur informer les auditeurs qu'ils peuvent téléphoner pour poser une question...
Surprise, je demande en off si c'est "pour de vrai"... oui oui, "ça arrive qu'on ait un appel" .c'est donc pour de vrai, qu'un vrai auditeur, peut vraiment téléphoner, dans la vraie vie...

Et appel il y a.
Jérôme, qui vient d'entendre le titre à la radio, et qui est tout plein de gentillesse à mon égard.
Il aura juste la parole malheureuse de dire qu'il aimerait bien me voir représenter la france à l'Eurovision...
Parole malheureuse qui me vaut donc ce matin (et à mon avis demain, et après demain et à vie), en arrivant au bureau, le surnom de "Marie Myriam".

9h30, mission accomplie
suis toute fière... à moi France Inter!

à suivre et à attendre (peut-être longtemps) : les images de l'émission.

mardi 15 juillet 2008

Laurent Storch sur la black list de mes concerts...

En concert, même si j'essaye de parler de moins en moins, (parce que je parle trop, c'est une évidence) je prends quand même toujours le temps d'annoncer une chanson qui s'appelle "dimanche 17 heures" et qui parle notamment de ce coup de cafard du dimanche soir, celui qui arrive instantanément lorsque le générique de Vidéo Gag se fait entendre à la télé. (chose qui ne m'arrivera plus désormais puisque depuis hier soir je n'ai plus de télé, mais c'est une autre histoire).
Je constate généralement que je ne suis pas la seule, à la vue de ces visages compatissants qui acquiescent en soupirant dans le public...
pour conclure, je finis généralement la présentation de cette chanson par : "Si TF1 décidait de déprogrammer vidéo gag, la france irait beaucoup mieux". (oui elle est sortie naturellement une fois... je l'ai gardée...)

et hier... que lis-je??? Une copine, affolée m'envoie ce lien et là... me-dites-pas-que-c'est-pas-possible!

Tf1 met en danger Sébastien Folin et Olivia Adriaco???

Laurent Storch, responsable des programmes, aurait-il entendu mon appel, mon cri de détresse durant un concert???

Alors je m'adresse à vous Laurent, (je peux vous appeler Laurent?...) si vous déprogrammez Vidéo Gag... vous foutez à l'eau ma meilleure intro de chanson en concert...

Après avoir gâché tous mes dimanches soirs depuis 28 ans (j'exagère à peine...), ce n'est que maintenant, alors que je n'ai plus de télé, et enfin trouvé un moyen de trouver un sens à cette émission, que vous décidez de l'enlever...
ce n'est pas joli joli et je ne vous remercie pas...

les Interviews de la semaine

ITW Web
http://someareontheway.over-blog.com : (je vous évite de scroller, vous seriez tombés sur les plasticines..)

Penses-tu que ta petite apparition à la Nouvelle Star ait changé des choses dans ta carrière ?
Je ne pense pas que cela soit déterminant. Si j'ai pu attiser la curiosité de certains et du coup les entrainer à découvrir mes chansons j'en suis ravie. Maintenant si mes chansons plaisent, je pense que peut importe d'où je viens, ou d'où je sors non?...

Des chansons sont régulièrement mises en ligne sur ta page Myspace, es-tu sur la préparation d'un album ?
C’est vrai que j'aime les mettre en ligne très rapidement car je suis curieuse de connaitre le ressenti des personnes sur myspace. J'écris des chansons un maximum, cela me permettra d'avoir le choix dans le cadre d'un enregistrement.

D'ailleurs tu viens de mettre en ligne une chanson : « Vincent ». Les paroles sont très intéressantes, beaucoup de jeux de mots autour de ce mot, mais qui est-il véritablement ce cher Vincent ?
Vincent est une personne suffisamment importante pour m'avoir inspiré une chanson... maintenant, il faut savoir qu'un plat de spaghetti peut m'inspirer... donc tout est relatif...et puis s'il s'était appelé Hercule, je ne garantis pas qu'il m'aurait inspiré autant. c'est avant tout le prénom qui m'a intéressé...

Tu t'accompagnes toujours de ton piano lors des concerts, as-tu pris des cours quand tu étais plus jeune ?
Oui, j'ai pris des cours de piano classique lorsque j'étais petite.


Tu reprends une chanson des Pretenders, pourquoi ce choix ?
Tout bêtement parce qu'un ami (william Rejault pour ne pas le citer) m'a dit : tiens... je te verrai bien chanter ça, il faut que tu essayes! Mais ce n'est pas forcément une chanson que je reprends en live pendant mes concerts. C’est une chanson pour "le plaisir"...


Tu tourne actuellement dans pas mal de salles autour de Paris ou Cannes, cela te permet-il de faire des rencontres avec des artistes ou des musiciens ?
J’ai beaucoup d'amis musiciens. Maintenant, est-ce que les concerts y sont pour quelque chose?, je ne sais pas trop, mais c'est surtout parce que j'évolue dans un milieu qui, forcément pullule de musiciens, ce qui n'est, je n’avoue absolument pas pour me déplaire. Alors on échange 2/3 accords et les liens se tissent vite.


Comment ta famille a réagit face à ton choix d'une carrière dans la musique ? Te sens-tu soutenue ?
Oui, très. Et par mes autres familles aussi... mes amis, mais aussi les personnes qui croient en moi et m'entourent. Et ça, ça n'a pas de prix! C’est juste le plus important


Peux-tu nous expliquer toute les significations de la chanson « Dimanche, 17 heure » ?
Ha non... toutes, je ne peux pas, ça appartient à ceux qui l'écoutent, on a tous nos propres ressentis face à ce blues du dimanche soir. D’ailleurs, certains ne l'ont même pas. Disons que pour moi le dimanche à 17h, c'est l'heure des bilans en tous genres... mais quand les bilans sont plutôt positifs, la fin de dimanche l'est aussi...


ITW Web
http://alexisandco.canalblog.com/archives/2008/07/07/9838960.html

ITW Webzine
http://cheeky-zine.com/zine/N1.pdf

ITW pour un magazine Toulousain (sortie Aout)

Tu commences à composer depuis que tu as eu en main une guitare en 2005. D'où t'es venu l'envie de passer de l'interprétation à la composition ?
il n'y a pas eu de "passage", car je ne suis jamais vraiment passée par la phase "interprétation". je chante uniquement parce que j'écris des chansons, et non l'inverse. j'avais ma voix sous la main, j'ai pas été cherché bien loin...je pense sincèrement que je n'aurai jamais envisagé de chanter si je n'écrivais pas des chansons.

Tu définis toi-même ton style comme du « vintage » ni tourné vers le passé, ni réac, donc tu aimes parler des situations de tous les jours dans lesquelles tout le monde peut se retrouver ?j'ai dis ça moi? ha oui... comme de "l'actuel vintage", oui je me souviens maintenant, c'est vrai. j'aime mélanger les influences de ce que le passé a laissé en tentant de l'actualiser. et c'est valable autant pour des sons que pour des valeurs ou des idées.je parle de ce que je vis, donc j'essaye de faire en sorte que cette vie soit riche en rebondissements et en émotion, histoire d'avoir de la matière...

Au sentier des halles, le 15 septembre 2007, tu as fait tes premières armes sur une scène parisienne, quelles ont été tes impressions ?
beaucoup d'amour. C'est ce qui m'a frappé le plus lors de ce premier concert. ça vous comble une femme ça!...

Préfères tu les concerts acoustiques ou aimes tu être entouré de tous tes musiciens ?
Je n'ai jamais vraiment eu un orchestre symphonique derrière moi, ou un mur de guitares électriques... donc même quand mes musiciens sont là, ça reste super acoustique.maintenant, être seule, c'est une autre ambiance, plus intime. je me sens plus nue, mais je ne suis pas pudique...musicalement parlant. donc ça ne me dérange pas.

Quels sont tes projets pour cette fin d'année ? As-tu un album en préparation ?
j'ai des projets à court terme, je suis encore incapable de parler de date de sortie d'album. il se prépare oui, depuis que j'ai écrit ma première chanson. Il prend forme chaque jour un peu plus. J'espère maintenant que le studio sera pour bientôt. je pense qu'il sera pour bientôt. oui.... il sera pour bientôt.


samedi 12 juillet 2008

Et l'album? c'est pour quand?

La question qui tue, celle que je m'entends demander une bonne dizaine de fois par jour, voir plus lorsque ma mère s'y met... et toujours cette éternelle réponse : "c'est pour bientôt... j'espère"
le truc génial avec le mot "bientôt" c'est qu'il est très large et que la fourchette de temps peut être celle d'un mini pouce ou de gargantua...
En toute honnêteté, je suis incapable de répondre à cette question tout simplement parce que moi-même je n'en ai aucune idée...
Dans la tête des gens, généralement, à partir du moment où il y a des chansons, ils ne comprennent pas pourquoi, on ne grave pas tout ça sur un cd, on y met une petite photo sympa et hop! l'affaire est dans le sac...
et bien ce n'est pas si simple. Alors pour que vous compreniez un peu les dessous de cette "matérialisation sur support physique ou numérique" je vous propose de suivre chaque étape, avec moi.
des créations aux pré-maquettes, des interviews aux clips, des soirs de concerts aux galères de la page blanche... bref, toutes les étapes qui me mèneront jusqu'au Graal.

Ce blog débute aujourd'hui, samedi 12 juillet. Il prendra fin à la sortie de l'album... autant vous dire qu'on va passer un long moment ensemble, car.... "c'est pour bientôt"